Etel.
Sur les quais d'Etel.
Situé en amont de la rivière d'Etel, le port était très actif (pêche à la sardine, puis au thon). Il accueillait de nombreux thoniers. Après la seconde guerre mondiale, l'activité a décliné de plus en plus.
En retournant à Etel après de nombreuses années, je ne m'attendais certes pas à voir le port plein de bateaux de pêche. Dans les années 60, il en restait encore, comme le montre cette diapositive :
En 1985, leur nombre avait déja bien diminué :
Deux dames, qui étaient bien jeunes en 1960, m'ont dit qu'il restait quelques bateaux, (2 ou 3) mais qu'à cette heure, ils devaient être sortis. D'ailleurs, plus d'activité, plus de criée, mais de la plaisance.
Je me suis donc promené le long des quais :
Les bateaux finissant leur vie dans la vase sont toujours là ; peut-être que parmi eux se trouvent les restes des bateaux des deux premières vues.
Sur la vue suivante, on aperçoit, au large, la fameuse barre d'Etel. De puissants remous rendent la navigation très difficile dans l'étroite passe.
Le Guide Bleu nous la décrit ainsi :
Ce phénomène naturel, qui rend l'accès au port très délicat, n'est appartu qu'au 19ème siècle. C'est un banc de sable qui se forme au point de rencontre de la marée et du cours de la rivière. Elle est mouvante et change régulièrement de profil, ce qui rend son repérage difficile. Un sémaphore guide les marins.
Des vedettes emmènent les touristes pour des excursions sur la rivière.
Etel est le siège du CROSS qui contrôle toute la façade atlantique.