Camaret
" Oui je viens dans son temple adorer l'Eternel" Athalie. Tragédie de Racine. Scène I acte I
Ce n'était pas dans ce but que j'étais venu à Camaret, en ce début de juin 2005. Le beau ciel bleu m'avait incité à visiter la presqu'île de Crozon, et comme je n'étais pas venu dans la région depuis une vingtaine d'années, ma visite à Camaret était comme un retour vers le passé, mais seul cette fois.
Suivons donc le quai,
Un peu plus loin, on aperçoit l'église et la tour Vauban, au bout du Sillon qui est une digue naturelle.
L'église, ou plutôt la chapelle N.D.-de-Rocamadour date du 17ème siècle. l'origine de son nom est incertaine ; Wikipédia nous donne l'explication suivante :
Il existe deux hypothèses à l'origine du nom : 1/ par les pélerins en route vers Rocamadour, 2/ d'origine celtique : le rocher au milieu de l'eau (Roc'h = rocher, Dour = eau )
Les pélerins en question seraient les fidèles, venus par la mer des pays nordiques, qui s'arrêtaient à Camaret.
Une légende raconte que le clocher fut décapité en 1694 par un boulet anglais qui, saisi au vol par la Vierge, fut sur l'instant retourné à l'expéditeur. (À mon avis, que ne l'eût-elle renvoyé avant d'atteindre le clocher !)
L'intérieur de la chapelle, très clair et très coloré, a comme beaucoup d'églises bretonnes une nef en forme de coque de bateau retournée ; des ex-voto, de superbes maquettes de bateaux, sont accrochées aux poutres.
Voici encore quelques vues, très connues certes, mais j'ai toujours plaisir à les revoir.
La légende du clocher est tirée du livre : Aimer le Finistère, ed. Ouest-France.