L'Abbaye de Saint-Maurice.
L'abbaye de Saint-Maurice est située sur la commune de Clohars-Carnoët, près de Quimperlé, dans le Finistère.
Elle se trouve en lisière de la forêt de Carnoët, sur les rives de la Laïta. On laisse la voiture sur une grande place, en pleine forêt, et un chemin descend vers les marais qu'une digue sépare de la Laïta ; à marée haute, la vasière est en partie sous les eaux. Un calme règne dans ces lieux, avec de temps à autre, quelques cris d'oiseaux.
Au bureau, avec le billet d'entrée nous est remis un dépliant indiquant l'itinéraire à emprunter et donnant l'historique des lieux visités. Ci-dessous, le seul bâtiment restauré comporte plusieurs salles,( vidéoprojecteur avec un film retraçant les différentes étapes de la vie de l'abbaye, de la vie des moines ) et le grenier, non visitable : des chauves-souris d'une espèce rare, paraît-il, y ont élu domicile et s'y reproduisent. Des photos et un document sonore nous font partager leur vie.
On peut se promener dans le parc entourant l'abbaye, bordé d'un côté par la forêt et de l'autre, par des étangs entourés de roseaux , domaine de nombreux oiseaux.
Wikipedia nous donne un bref historique de cette abbaye :
L' Abbaye Notre-Dame de Carnoët ou Saint-Maurice de Carnoët est une ancienne abbaye cistercienne sur les bords de la Laïta en Clohars-Carnoët, dans le diocèse de Quimper, fondée entre 1170 et 1177.
Vers 1170 le duc Conan IV donna aux moines cisterciens de l'abbaye de Langonnet plusieurs villages situés à proximité de la forêt de Carnoët pour y établir une communauté. Maurice Duault de Croixanvec (futur Saint Maurice), alors abbé de l'abbaye de Langonnet, y fonda en 1177 près des rives de la Laïta une abbaye dénommée Notre-Dame de Carnoët, dont il fut l'abbé jusqu'à sa mort en 1191. L'abbaye prendra plus tard le nom d'abbaye Saint Maurice de Carnoët.
Il subsiste aujourd'hui : la salle capitulaire et le chartrier du XIIIe siècle, la grange, le logis de l'Abbé, le fronton de l'abbatiale XVIIe siècle et l'orangerie XVIIIe siècle. L'endroit est désormais propriété du Conservatoire du littoral.
D'autres précisions sur : www.infobretagne.org/ où l'on peut lire un document très long et très complet sur ce sujet. Cet article se termine ainsi : après la seconde guerre mondiale, les Ponts et Chaussées utilisèrent les pierres du château pour la construction du premier pont sur la Laïta.